Éditions GOPE, 13 x 19 cm, 220 pages, ISBN 979-10-91328-46-3, 18.85 €

lundi 6 novembre 2017

On en parle sur Babelio


La cité de l'Ange Noir sur Babelio



Eric76
3.5/5★
Il n’y a que dans une ville tentaculaire comme Bangkok, cité de tous les possibles, ville misérable et flamboyante, où l’on peut faire fortune ou disparaître à tout jamais, qu’un tueur en série se livrant à des actes sadiques d’une violence abominable peut sévir des décennies entières sans être inquiété. Bangkok est un personnage entier de ce roman. Bangkok la ville sacrée, la mystérieuse, la dépravé, la noceuse ; Bangkok la vénale où chaque jour des touristes en short, l’air égrillard et un verre de bière à la main, viennent s’acoquiner avec de jeunes prostituées asiatiques... Quelques milliers d’expatriés sont venus s’échouer à tout jamais sur ses rives tendres et câlines. Des drôles de types, des solitaires au passé trouble, au présent peu reluisant… Des anciens de la CIA, des vétérans de la guerre du Vietnam, des petits magouilleurs spécialisés dans l’import–export… Carl, détective privé de son état est de ceux-là !

J’ai bien aimé Carl. C’est un alcoolique invétéré, un vrai drôle, un séducteur, un marginal cynique cabossé de partout. Evidemment, je me suis demandé en lisant ses tribulations comment il pouvait boire à ce point comme un trou et être encore capable de retrouver son chemin et d’avancer deux pensées à peu près cohérentes. Nous ne sommes manifestement pas faits du même bois. Carl rencontrera sur sa route le tueur en série. A partir de ce moment, inutile de préciser que l’un des deux sera de trop sur cette basse terre.

Un premier roman pour Harlan Wolff qui se lit avec plaisir. Un regret cependant : j’aurais aimé qu’il parle davantage de Bangkok, de ses secrets, de ses vieilles rues, de ses couleurs, de ses odeurs…

Mille mercis à Babelio et aux Editions Gope pour m’avoir offert ce livre. Les Editions Gope, dont je n’avais jamais entendu parler, publient des ouvrages ayant pour thème ou cadre l’Asie du Sud-Est. A l’occasion, allez jeter un œil sur leur site Internet.


ChrisAlly
3.5/5★
Je découvre avec ce roman les éditions Gope, spécialistes de la littérature de l’Asie du Sud-Est.

Le cadre de l’Asie ! C’est justement ce qui m’a attiré dans ce livre dont l’intrigue se déroule en Thaïlande. J’ai également craqué sur la couverture, sobre et mystérieuse qui m’a tout de suite plu.

J’ai donc été particulièrement ravie d’être sélectionnée dans le cadre de la dernière Masse Critique pour chroniquer ce livre.

L’intrigue démarre à Bangkok, capitale de la Thaïlande. Le héros, Carl est détective privé, implanté dans la ville depuis longtemps, il en connaît les codes, y a ses marques, mais il reste un étranger malgré tout ! Par son biais, on découvre Bangkok et la vie en Thaïlande, et surtout ses bas-fonds qui en font une ville sombre, où se mêlent corruption, prostitution... parfaite pour disparaître ou pour devenir le terrain de jeu d’un serial killer ! Un cadre donc très intéressant pour un roman policier.
Carl vieillissant et alcoolique, vient d’être engagé par un homme pour retrouver son frère soupçonné d’avoir volontairement disparu du côté de la Thaïlande. L’affaire est à priori simple… mais ça ne va pas le rester. Sa route va croiser celle d’un meurtrier particulièrement prolifique, qui prend plaisir à mutiler ses victimes.

Au début du récit, Carl a tout du stéréotype du héros qui traîne son mal-être derrière lui, mais finalement, il s’est révélé être beaucoup plus intéressant que prévu. Car Carl est un homme qui a de la ressource et qui ne va pas hésiter à contre-attaquer avec les moyens et armes à sa disposition quand il va croiser la route de notre tueur et devenir une cible. Il n’a rien d’un surhomme, mais a malgré tout beaucoup de ressources, ce côté m’a beaucoup plus.

L’auteur déroule parfaitement son intrigue, il sait où il se dirige, et il y va s’en prendre de détour, ce qui rend le roman efficace, on va droit à l’essentiel. Peut-être un peu trop d’ailleurs, car pour deux ou trois chapitres du récit, il a réussi à me perdre, et il a fallu que je reparte un petit peu en arrière pour bien comprendre où l’auteur voulait en venir, et qui était qui. J’ai eu l’impression qu’il manquait une ou deux petites informations pour que le récit soit complètement fluide.

J’ai regretté un peu le manque de descriptions, notamment sur Bangkok que semble bien connaître l’auteur ce qui aurait pu contribuer à approfondir l’atmosphère. de plus, fait étrange, j’avais plus l’impression que l’intrigue prenait place dans un petit bled que dans une grande ville.

Ce fut au final une bonne lecture, un bon premier roman qui, si suite il y a, pourrait être le préquel d’une très bonne série, en tout cas il y a tout ce qu’il faut pour ça.

Merci à Babelio et aux éditions Gope pour cette découverte.

Un Bangkok effervescent aux tréfonds morbides




C’est dans un univers finement tiré du réel que Harlan Wolff, l’auteur de La Cité de l’Ange Noir, relate les péripéties d’un détective qui lui ressemble drôlement. Tout laisse à présager que l’écrivain tire l’histoire de son roman de son propre passé – hors du commun – de détective privé.

La Cité de l’Ange Noir rapporte l’enquête de Carl Engel, un détective britannique venu vivre en Thaïlande il y a des années de cela. Rusé, vénal et un brin bras cassé, il vient en aide à un singulier client américain qui lui demande de retrouver un frère disparu et condamné pour des meurtres de jeunes filles aux Etats-Unis. Une piste qui devrait être facilitée par les récents évènements morbides ayant eu lieu à Bangkok où des jeunes filles ont été retrouvées mortes après avoir été violemment torturées sur un mode opératoire identique.

Mais l’enquête prend un tournant inquiétant lorsque le client est retrouvé mort en plein Bangkok, tué par balles par des motards en fuite, au moment où Carl Engel venait de retrouver la trace de l’homme disparu. Ce dernier, un Américain d’origine, ancien combattant du Vietnam et naturalisé thaïlandais, est un curieux personnage qui synthétise à lui seul les dérives humaines et les défaillances d’un système corrompu. Carl Engel, qui a bâti sa réputation à l’aide d’une coopération habile et monnayée avec les forces de l’ordre, se retrouve pris à son propre piège, dans une histoire aux enjeux qui le dépassent considérablement.

L’auteur décrit à merveille les limites de la vie d’un étranger en Thaïlande et la corruption du système judiciaire, le tout sur fond de guerre du Vietnam. Les événements de ce roman se déroulent dans un environnement à la réalité presque tangible, dans un Bangkok effervescent et aux tréfonds morbides.

Mathilde Thieffry
Gavroche N° 276 – Octobre 2017

samedi 7 octobre 2017

Un roman écrit avec beaucoup de retenue

Article original


[...]

Prenez un détective privé qui exerce à Bangkok depuis une trentaine d’années. Même si ce métier n’est pas bien vu en Thaïlande, il arrive à s’en sortir. Il connait tout le monde, parle la langue, et décroche de petites affaires, comme celle de retrouver le frère de Frank Inman, qui pourrait être accusé à tort des meurtres de jeunes filles qui défraient la chronique. Avec son esprit efficace et le désespoir collé à la peau, il va faire jouer ses contacts.

Si le personnage et l’intrigue peuvent paraître classiques, la première partie est surtout l’occasion pour le lecteur de rencontrer des personnages variés ainsi que beaucoup de quartiers de Bangkok. En cela, l’auteur nous offre une visite pour pas cher, et montre son attrait pour cette ville et son mode de vie. Puis, dans la deuxième moitié, le jeu du chat et de la souris s’inverse puisque Carl va être poursuivi et le stress va s’installer.

Pour un premier roman, c’est plutôt convaincant, même si l’auteur n’a pas voulu en rajouter et a écrit son roman avec beaucoup de retenue. Et rien que pour la visite des quartiers de Bangkok, des palais aux rizières, des palaces aux ruelles sombres, ce roman vaut le détour.

Pierre Faverolle, octobre 2017
Black Novel

L’auteur connait très bien la Thaïlande

Changement de style pour ce nouveau livre que l’on vous présente des éditions GOPE, après, le très détaillé et passionnant Police Vs Syndicats du Crime de Arnaud Lanuque, on se penche cette fois sur un roman de Harlan Wolff : La cité de l’Ange Noir.

Article original

Pour ceux qui ne connaissent pas l’auteur, ce dernier connait très bien la Thaïlande, puisqu’il y habite depuis 1977. Pendant une vingtaine d’années, il a été détective privé et médiateur et a résolu des affaires de vols, de meurtres, d’enlèvements et d’espionnage industriel.
Ceci est son premier roman.



Alex C., août 2017
Ciné-Asie

jeudi 3 août 2017

La cité de l’Ange Noir est disponible !


La cité de l’Ange Noir vient de paraître et vous pouvez nous le commander directement !

Dici deux semaines, vous pourrez lacquérir sur votre plate-forme en ligne ou libraire préféré...

mercredi 19 juillet 2017

Jeu-concours, La cité de l’Ange Noir

La cité de l’Ange Noir est paru le 2 août 2017 et nous vous donnons ci-dessous la réponse au jeu-concours.

La couverture de la version française du thriller de Harlan Wolff représente, dirait-on, une gargouille ou je ne sais quelle créature démoniaque et ailée... Il s’agit en fait de la photo d’une statue en pierre qui orne le wat Pho (Bangkok, Thaïlande), dans un sanctuaire dédié aux animaux errants !



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La cité de l’Ange Noir est en précommande jusque début août !

En plus d’être parmi les premiers à le lire, vous pourrez l’acquérir à un tarif « prévente » de 17 € au lieu de 19 €.

Et ce n’est pas tout !...

Out of the shadows


Cette prévente est assortie d’un jeu, sans obligation d’achat. « Liker » notre page Facebook n’est pas obligatoire non plus, mais pas interdit.

Il y a 3 exemplaires de Bangkok Noir ou de Un os dans le riz (au choix) à gagner pour ceux ou celles qui seront les premiers à trouver où (à Bangkok) cette photo a été prise  et ce qu’elle représente.

Les réponses peuvent être envoyées via la page contact de notre site ou en MP sur Facebook.

Tchok di !


Bangkok Noir (polar urbain) et Un os dans le riz (ethno-polar)


mardi 18 juillet 2017

Avis de lecteurs de Bangkok Rules/La cité de l’Ange Noir



« Harlan Wolff a écrit un roman à suspense moderne qui utilise efficacement le caractère unique de la ville et son charisme indubitable. Bel accomplissement de la part d’un intéressant nouveau venu. »
Colin Hastings, The Big Chilli Magazine.


« […] Je ne connais pas encore de meilleur thriller se déroulant à Bangkok que celui-ci. »
Stephen Leather, auteur de thrillers classé l’une des 100 personnes les plus influentes dans le monde de l’édition britannique par le magazine The Bookseller.


« Étonnamment excellent.
J’aime les romans policiers et celui-ci est étonnamment bien écrit. J’adore quand je ne peux pas deviner la fin à l’avance. »
Michele


« Je n’en reviens pas !
[…] J’ai été agréablement surpris, impressionné et diverti par ce roman. M. Wolff écrit avec un style plaisant et ne nous abreuve pas de longues descriptions des lieux ni de longues scènes d’exposition. Il donne au lecteur juste ce qu’il faut d’information pour faire sentir Bangkok, ce qui facilite la lecture. Les personnages sont vivants, originaux, inoubliables et crédibles. Les dialogues sont réalistes, empreints de naturel et font avancer l’histoire. L’intrigue était captivante et originale. […] »
Alex Shaw


« Étonnant.
M. Wolff connaît la Thaïlande, on le sent dès la première page.
Je craignais l’une de ses horribles fins du genre “et par un tour de passe-passe, il s’en sortit”, mais l’auteur nous offre un dénouement original et ingénieux. […] »
Matt Carrell


« J’ai vraiment aimé.
Harlan Wolff, avec ce premier roman écrit comme un auteur qui en a déjà publié 30. C’est un bel accomplissement pour un primo-romancier, et ce qui est plus étonnant encore c’est qu’il a écrit une œuvre originale et rafraîchissante sur un marché que l’on peut considérer comme saturé. J’ai lu ce livre de bout en bout en quelques heures. C’est plus un thriller qu’un roman policier […] »
James Newman


« Un aperçu du vrai Bangkok.
Je vis à Bangkok depuis plus de 15 ans et j’ai vraiment apprécié Bangkok Rules/La cité de l’Ange Noir. C’est le premier roman dont l’action se déroule ici et écrit par un étranger qui propose un aperçu réaliste et cru de la vie de certains expatriés.
J’avais essayé de lire d’autres fictions ayant pour cadre Bangkok, mais, en toute franchise, je n’ai jamais pu supporter tous les stéréotypes liés au monde de la nuit et à ses acteurs.
Bangkok Rules/La cité de l’Ange Noir n’évite pas d’évoquer les quartiers chauds, mais ce n’est pas le sujet principal.
J’ai bien aimé les différents personnages. […] »
MarcusBurtBKK